Les conséquences politiques du “capital social ”: le cas français

Par Nonna Mayer
Français

Dans la perspective ouverte par les travaux de Robert Putnam, cet article explore les conséquences politiques du “capital social” à travers l’appartenance associative. Deux enquêtes effectuée auprès de la population électorale française en 2000 et 2002 montrent qu’adhérer à une ou plusieurs associations ne rend pas nécessairement plus confiant ni plus civique, une fois contrôlés les effets du niveau socioculturel, de l’âge et du sexe, sauf pour la minorité des membres les plus engagés. Mais quelle que soit l’association même les simples adhérents apparaissent plus politisés, comme le suggérait Tocqueville il y a plus d’un siècle.

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