L’agenda duvergérien a pour objectif de prédire les résultats et d’expliciter les effets mécaniques et psychologiques des modes de scrutin. Il comprend deux approches : d’une part, l’approche « micro », qui permet de saisir les effets psychologiques et les considérations d’ordre stratégique qui en découlent ; d’autre part, l’approche « macro » qui vise à utiliser les variables institutionnelles (et en particulier la faible magnitude) pour prédire le nombre et la taille des partis et l’écart entre la distribution des voix et la distribution des sièges. Cette contribution traite du seul aspect « macro » de l’agenda duvergérien. Elle donne une vue synthétique de « l’état de l’art », rend compte des questions soulevées et plus précisément de celles que l’on peut aujourd’hui considérer comme résolues.