Circulation d’une norme internationale d’action publique et recomposition de l’État : analyse comparée des « services écosystémiques » à Madagascar et en France

Articles libres
Par Marie Hrabanski, Cécile Bidaud
Français

Née dans l’arène scientifique anglo-saxonne puis mise à l’agenda politique international via, notamment, l’exercice d’expertise internationale du Millennium Ecosystem Assessment, la notion de service écosystémique est depuis devenue une référence de politique publique dans les politiques internationales et nationales de conservation. La communication se propose de comparer la réception de cette notion et des instruments qui s’en réclament dans un pays développé, souvent présenté comme un État particulièrement interventionniste, la France, et un pays en développement, dont le PIB par habitant est un des plus bas au monde, Madagascar. En mobilisant l’analyse par les policy transfer studies (PTS), la communication interroge le rôle des États dans les transferts de politiques publiques internationales. La circulation des normes internationales questionne la souveraineté des États et leurs capacités à concevoir et mettre en œuvre leurs politiques environnementales. Les transferts sont plus ou moins volontaires, ce qui par conséquent fait de l’environnement une question particulièrement politisée. La communication s’intéresse également aux différents acteurs qui interviennent dans la réception d’une norme internationale de politique publique dans un pays en développement et un pays développé et analyse ainsi les dynamiques de politisation différenciées de ces acteurs.

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