Settler Erasures and Reclaiming Indigeneity in City of Ghosts
Effacement des colons et revendication de l'indigénéité dans la ville fantôme
Los Angeles a été profondément façonnée par le colonialisme de peuplement, entraînant l’effacement continu des peuples autochtones. Pourtant, la ville a été construite sur les terres ancestrales des Gabrielino/Tongva et des Chumash, et elle est devenue un lieu de plus en plus important pour les peuples amérindiens et autochtones d’Amérique latine. Cet article s’intéresse à la série animée de Netflix City of Ghosts (2021), qui révèle les histoires cachées des communautés ethniques et raciales, y compris celles des peuples autochtones à Los Angeles, à travers des rencontres « fantomatiques ». La sociologue Avery Gordon nous rappelle que les fantômes permettent de rendre visibles et de nommer des relations qui ont été rendues invisibles par le colonialisme de peuplement et ses pratiques. Dans notre analyse de City of Ghosts, nous choisissons de partir du Los Angeles autochtone comme point de départ pour explorer des récits sur la construction de l’espace urbain, qui viennent remettre en question les logiques du colonialisme de peuplement. En s’appuyant sur un cadre qui intègre les contre-récits, la cartographie alternative et les urbanismes autochtones, nous proposons une compréhension plus nuancée et complexe de la ville en tant qu’espace autochtone et des empreintes du passé qui refusent l’effacement.
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